Positionnement politique de Thierry Carbiener
Category:CEA,SDISChère concitoyenne, cher concitoyen,
De la lecture de l’article DNA du samedi 23 janvier dernier (page Molsheim-Obernai) répertorié ici, il ressort bien évidemment qu’à quelques mois des élections départementales et régionales, il appartient au binôme du Canton de Saverne, actuellement en fonction, de se positionner au regard de l’avenir de ce territoire.
Ceci s’impose d’autant plus au regard d’un travail accompli –et toujours encore en cours, à fond bien entendu-, lorsque l’heure est au bilan des six dernières années passées à la tâche. D’autant lorsqu’il s’est agi, pour ma part, d’un engagement public à hauteur d’environ 80% du temps de mes journées de 18 heures – 60% dans les week-ends, car consacrant la moitié de mes dimanches à ma mère très âgée à son domicile-, et en ne prenant quasiment pas de vacances, autrement dit :
- un bilan très complet de toutes les actions possibles au niveau du Conseil départemental : conceptions, ingénierie, réalisations, attributions de subventions sur le secteur Wasselonne – Marmoutier – Saverne – Dettwiller (pour ne citer que les bourgs-centres dudit canton de 52 communes). A l’instar de toutes les aides fournies dans l’ensemble du Bas-Rhin (contrats de solidarité, contrats d’attractivité, fonds de secours, plan de relance, plan « Marshall », fonds de soutien à la vie locale, etc… après analyse avec Frédéric Bierry, bien sûr, au niveau du groupe majoritaire : remarquons que ce bilan est totalement partagé avec Michèle Eschlimann, il n’y a jamais eu une once de différence entre elle et moi dans nos études, choix, décisions et votes relevant du Conseil départemental. Donc un bilan égalitaire et paritaire.
- un immense investissement personnel au niveau du SDIS du Bas-Rhin, au profit de l’optimisation de son fonctionnement et de la réponse opérationnelle, de l’amélioration des structures indispensables, d’une régularité financière top (aucune dette) (et même une révision historique des seuils de contribution des collectivités), du perfectionnement du dialogue syndical, du développement du volontariat, avec création du dispositif des « Gestes Qui Sauvent » dans les collèges, et –osons le dire- de la modernisation exemplaire du SDIS 67 amenant un certain nombre de spécificités bas-rhinoises à Paris, aux premières loges du monde des sapeurs-pompiers de France (cf toutes les parutions publiques internet relatives à la CNSIS, au CNSPV, ainsi qu’à l’ANSC).
Bien évidemment, je me tiens à votre entière disposition pour répondre à tout mail interrogatif sur ces sujets, à l’adresse de correspondance dédiée ici, sur ce site : thierry.carbiener@gmail.com (ou de façon directe, de vive voix, dès que nous pourrons nous revoir sitôt l’après-covid. A votre disposition, bien volontiers).
Vous retrouverez ces éléments, s’ils vous intéressent, dans ma lettre de compte-rendu et de vœux aux maires du canton.
En d’autres termes,
comme le disait Henri-Frédéric Amiel (Journal intime, 6 janvier 1853) « Il faut savoir achever, conclure, boucler, terminer, sans cela on n’accomplit rien »,
il m’importerait bien évidemment de pouvoir continuer cet investissement en profondeur, grâce à votre vote favorable en juin 2021, au profit de l’évolution de la CEA (Collectivité Européenne d’Alsace), comme sur le fond et la forme d’une convergence politique souhaitable à créer pour les STIS du Bas-Rhin et du Haut-Rhin : simplement pour cela, il faudra d’abord être élu à la CEA à l’échéance cantonale de juin prochain. Grâce à votre soutien.
Alors oui, il me paraît évident que Michèle Eschlimann et moi-même, forts de nos domaines de compétence spécifiques, « personnes âgées / handicap / autonomie » pour elle, «univers des sapeurs-pompiers » pour moi, avons pour devoir, en nous présentant à vos suffrages dans 4,5 mois, de continuer à apporter la meilleure expérience du Conseil départemental du Bas-Rhin vers ladite CEA, c’est-à-dire d’être présents tous les deux, de manière à ce que l’ensemble de notre travail puisse être prorogé. En d’autres termes, éviter toute division qui éliminerait l’un des deux niveaux de connaissance, de savoirs et de savoir-faire, voire les deux !! Car attention aux votes extrêmes, si notre électorat se retrouvait fractionné.
Michèle Eschlimann connaît parfaitement ma position, qu’il serait ainsi souhaitable que nous continuions à associer notre volonté d’améliorer encore et toujours les choses : il lui appartient donc de donner suite (ou non) à ma proposition, nous en avons parlé plusieurs fois, y compris avec nos suppléants. La donne est claire. Il s’agit d’être réaliste, responsable, adulte et expérimenté face aux enjeux ; pour être constructif, pas de fragilisation de l’électorat droite – centre-droit.
« Construire peut être le fruit d’un travail long et acharné ; détruire peut être l’œuvre d’une seule journée » Citation de Winston Churchill (Les pensées 1874-1965)
En résumé, je pense que c’est la meilleure façon d’être le plus assidument et le plus expertement au service des Alsaciens, à tous les étages possibles de la réflexion et de l’action, c’est-à-dire au bénéfice des concitoyennes et des concitoyens, des associations, des communes comme des intercommunalités, ce :
– dans le strict respect du denier public,
– également dans les nouveaux domaines élargis propres à la CEA : bilinguisme, relations transfrontalières, prise en compte des routes nationales, renforcement économiques, d’ores et déjà commencés,
– sans oublier, en tout premier lieu, la plus prompte sortie possible de la crise sanitaire covid actuelle.
« Il n’est rien dont le travail et l’exercice ne viennent à bout » Paroles de Plutarque (L’éducation des enfants – Ier s. ap. J.-C)