POSITIONNEMENT POLITIQUE ACTE 2
Category:CEADans mon premier positionnement politique ici, en date du 6 février 2021, je proposais que Michèle ESCHLIMANN et moi-même repartions ensemble en candidature commune, avec nos suppléants, comme en 2015. Ceci, de manière à bien mettre en œuvre les acquis du CD 67 (Conseil départemental du Bas-Rhin) au profit de la nouvelle CEA (Collectivité Européenne d’Alsace), afin de rendre celle-ci plus efficiente et moins coûteuse.
Ce serait aussi l’occasion pour moi de pouvoir continuer l’avancée notoire du STIS 67 (Service Territorial d’Incendie et de Secours du Bas-Rhin), réalisée ces 5 dernières années, avec en particulier la mise sur pied d’un centre d’appel unique 15-18-112 : il s’agit d’un énorme projet, essentiel et déterminant, d’une réponse opérationnelle encore meilleure pour tout le monde en partenariat avec le SAMU / ARS (Agence Régionale de Santé), auquel je travaille depuis quatre ans. Sans oublier mon engagement alors en spécialiste continuant à faire converger les STIS 67 et 68, ce qui représente un travail important dans le but que l’Alsace possède un des SDIS les plus remarquables de France, comparativement à Lyon, etc. (voire aux sapeurs-pompiers militaires de Paris ou de Marseille).
Malheureusement, regret est de constater que Michèle ESCHLIMANN donne des signes de partir avec un autre candidat. Alors que :
- nous avons strictement le même bilan, totalement partagé, auprès des communes, des associations, des concitoyen(ne)s du canton : il n’y a jamais eu aucun désaccord, aucune divergence d’appréciation ou de considération entre nous en six ans, sur aucun sujet d’investissement, de fonctionnement ou de soutien. Nous avons été d’accord à 100%.
- il n’y a jamais eu aucune mise en cause de son travail de ma part, ni réciproquement. Jamais une pensée critique ou une déconsidération de sa politique « autonomie », jamais elle vis-à-vis de mon action « sapeurs-pompiers ».
- nous n’avons rien vécu de privé ensemble dans nos familles, ni en week-end, ni en vacances, donc aucune source possible de mésentente. Rien. Que de la cordialité.
La raison de rompre notre alliance doit donc avoir une raison grave que j’ignore, que j’aimerais bien connaître. Michèle ne m’a donné aucune explication. La seule qui m’ait été exprimée vient de son 1er adjoint à la mairie de Wasselonne, monsieur Jean-Philippe HARTMANN, lequel m’a écrit que j’étais un vieux cheval fichu !! par rapport à Michèle ESCHLIMANN brillante (je vous produis ici la version in extenso de notre échange par mail en date des 15 et 16 décembre 2020) CLIQUEZ ICI
La division de notre binôme, si elle se confirme, entraînera des conséquences dommageables :
1er cas de figure : seul l’un de nous deux sera élu, l’autre éliminé. Ce qui, en ce démarrage de CEA, engendrera la perte d’un savoir-faire conséquent acquis au CD 67, d’une expérience plutôt utile
- pour consolider la nouvelle CEA sur ses premiers rails,
- au sujet de nos deux domaines spécialisés précités, l’autonomie (que Michèle a d’ailleurs quitté en ce début d’année) et les sapeurs-pompiers (que je continue à servir).
2ème cas de figure : Michèle et moi serons éliminés à l’élection départementale de juin prochain, résultat d’une division de notre électorat face aux votes butoirs de partis politiques, notamment l’extrême-droite ! Il ne faut jamais fractionner son électorat, donc décevoir les citoyen(ne)s qui vous ont fait confiance. Comme l’a dit Frédéric BIERRY vendredi dernier, en s’adressant à tous les conseillers d’Alsace réunis dans une séance de travail à Strasbourg, il souhaite « que les 80 conseillers d’Alsace actuels soient réélus, que tous les binômes redevenant candidats emportent ensemble cette élection », car lui-même, postulant à renouveler sa présidence à la CEA, a besoin de toutes les forces aujourd’hui expérimentées pour mener une bonne politique d’avenir au sein de cette CEA devant faire ses preuves. Que Michèle ESCHLIMANN n’entende ni le Pdt BIERRY, ni le bon sens élémentaire que j’exprime ici, mérite une explication claire de sa part.
D’autant plus que si Michèle entend partir à cette élection avec un candidat savernois, elle se mêlera, s’immiscera dans la politique municipale menée à Saverne (sans en connaître l’histoire, donc les vrais tenants et aboutissants !) : faudrait-il alors que je me mêle de sa politique wasselonnaise ? Chose que je me suis toujours refusé de faire, par respect pour elle, par fidélité et par droiture, confiance en notre binôme, en nos choix de financement /soutien à nos dossiers cantonaux, etc. J’ai toujours invariablement été fidèle en amitié, on ne peut plus loyal et intègre; je ne bricole pas des contacts par derrière pour me placer, pour dégager l’autre ! En plus sans raison !
Rappelons, sans vouloir insister, mais quand même appelons un chat un chat, que si la raison (masquée de Michèle) devait tout à coup être la procédure judiciaire que j’ai subie, ce serait incroyablement hypocrite et mal fondé de sa part, puisqu‘elle en connaît parfaitement les moindres détails de cette manipulation politique saverno-savernoise, absolument lamentable, en amont ( Juillet 2019) de l’élection municipale. Elle sait qu’il n’y avait eu strictement aucune violence, aucune intention de mal, juste un geste pousse de coté réflexe de ma part, afin de pouvoir passer ma porte entravée.
Lourde responsabilité donc, 100% de la part de Michèle ESCHLIMANN, si elle divise, donc fragilise le potentiel d’implication à la CEA au profit de notre canton (deux experts valent mieux qu’un) et quand on fait perdre 6 ans d’expérience, de connaissances et de performances dans un domaine aussi sensible et aussi essentiel que celui du meilleur fonctionnement demain de nos sapeurs-pompiers, aussi bien en convergence avec le STIS 68 qu’en synergie avec les 4 à instances nationales où nous sommes actifs et reconnus à Paris depuis 5 ans.